Questions fréquentes pour les enfants de 6 à 12 ans
Non. Il y a trop de risques que ce médicament coûteux soit perdu. Les personnes hémophiles saignent longtemps, mais très lentement. En cas d'urgence, les parents ont donc le temps de passer prendre le médicament et le matériel nécessaire à la maison avant de se rendre à l'école.
Non. Nous vous recommandons d'administrer un traitement préventif à votre enfant avant l'activité. Le traitement doit être administré le matin du jour de l'activité, car le risque d'hémorragie est plus élevé quand l'enfant participe pour la première fois à une activité.
Non. Ces infirmières travaillent en général dans diverses écoles et ne savent pas nécessairement comment administrer une perfusion intraveineuse.
Avant de le dire à ses camarades de classe, vous devez vous assurer que votre enfant ne s'oppose pas à ce qu'ils sachent qu'il est hémophile. Il peut être utile de donner à ses camarades une explication simple, en mettant l'accent sur le fait que votre enfant n'est pas différent d'eux.
Non. Le rôle de frère ou de soeur comporte ses propres avantages et inconvénients. C'est trop demander à un enfant de protéger son frère hémophile des hémorragies. Les parents doivent insister sur l'importance d'être un bon frère ou une bonne soeur, mais doivent éviter de donner à un enfant des responsabilités qui dépassent son degré de maturité. Autrement, le frère ou la soeur d'un enfant hémophile pourrait éprouver de forts sentiments de culpabilité quand celui-ci présente une hémorragie exigeant un traitement.
Encouragez votre enfant, comme vous le feriez avec un autre enfant, à ne pas se défendre physiquement, mais plutôt à s'adresser à un adulte.
Oui, mais la majorité des personnes hémophiles deviennent totalement autonomes à l'adolescence, en général entre 13 et 15 ans. Vous devez encourager votre enfant à prendre une part active à son traitement en lui donnant des responsabilités croissantes.